Le 21 août prochain s’ouvrira le Festival des Films du Monde de Montréal, dédié au cinéma venu des quatre coins de la planète. Le but de cette manifestation est d’encourager la diversité culturelle et la compréhension entre les peuples, de propager l’art cinématographique de tous les continents en stimulant le développement du cinéma de qualité, de faire connaître le cinéma d’auteur et d’innovation du monde entier.
Alors que Toronto a porté son choix sur des films belges de genre, le Festival des Films du Monde de Montréal a opté pour des longs métrages de chez nous plus conformes à l’image qu’on se fait de notre cinéma. Au total, ce sont trois longs métrages belges qui seront présentés à Montréal, ainsi que trois courts-métrages.
En compétition, on retrouve Melody, long métrage de Bernard Bellefroid. Le personnage principal, Melody est une jeune femme de vingt-huit ans qui décide de devenir mère porteuse contre une grosse somme d’argent qui lui permettra d’acheter le salon de coiffure dont elle rêve. Le film sera par ailleurs présenté en compétition, quelques jours auparavant, au festival du film francophone d’Angoulême. Les premières images de Melody, produit par Artemis, sont actuellement visibles dans les cinémas belges grâce à la capsule d’été de Cinevox que vous pouvez aussi visionner ici.
Autre film, inédit et en compétition « Premières oeuvres », L’année prochaine est le premier long métrage de Vania Leturcq. Le film se concentre sur la relation de Clotilde et Aude, 18 ans et meilleures amies depuis toujours. Leur relation est forte et fusionnelle comme peuvent l’être les amitiés adolescentes. L’école se termine et elles doivent décider ce qu’elles feront l’année prochaine, après le bac. L’année prochaine est une production d’Helicotronc, et cette sélection est une belle récompense pour la jeune boîte de production qui monte, qui monte…
Présenté également en première mondiale, Tous les chats sont gris (la nuit) est un premier film signé par Savina Delcour. Paul (Bouli Lanners) a 43 ans. Il est détective privé et célibataire. Dorothy a presque 16 ans. Elle est en pleine crise identitaire. Il vit en marge de la société bien-pensante Bruxelloise, elle a grandi en plein dedans. La seule chose qui les lie est le fait que Paul sait qu’il est le père biologique de Dorothy. Cette production de Tarantula a également eu les honneurs du grands écrans avec un reportage de Cinevox sur son tournage. Vous pouvez la (re)voir ici
Les trois courts métrages venus de Wallonie Bruxelles qui seront également présentés au Québec sont L’être venu d’ailleurs, de Renaud de Putter et Guy Bordin, Taxistop de Marie Enthoven et Forêt de Samuel Feller.