2013 fut une année riche en travail documentaire puisqu’avec WIP, nous avons coproduit une bonne quinzaine de films qui ont pas mal circulé en Belgique et ailleurs : Ion, d’Olivier Magis, Les perruques de Christel, de Christophe Hermans, Amsterdam Stories USA de Rob Rombout et Rogier Van Eck, Aidependance de Alice Smeets et Frederic Biegmann…
La promotion de Au cul du loup (70.000 spectateurs espagnols, 130.000 allemands, quelques autres ailleurs, notamment via des réseaux associatifs) m’a bouffé le reste de mon temps professionnel.
Cela a un peu entravé la progression de mes projets personnels (d’autant que je suis papa pour la première fois, depuis juillet), même si j’écris, j’écris…
J’espère que 2014 sera l’année où je pourrais enfin lancer un deuxième long, toujours avec Need qui a fait du si bon travail sur le premier.
J’espère aussi que 2014 sera une super année pour un cinéma belge enfin réconcilié avec son public (quand on voit les affluences et l’enthousiasme au Be Film, on se dit quand même qu’au niveau promo, il y a un truc qui fonctionne mal).
J’espère qu’un certain nombre de copains que je côtoie depuis les festivals de courts vont rencontrer de beaux succès, je pense aux deux Xavier, Diskeuve et Seron, et aussi à Vania Leturcq, qui ont tous tourné ces dernières semaines.
J’espère enfin un vrai contrôle du tax shelter qui bénéfice aux projets belges et pas à quelques spécialistes sans scrupules de l’ingénierie fiscale.
Enfin, je souhaite longue vie à Cinevox, qui, mois après mois, finit par instiller dans les têtes des spectateurs assidus qu’il existe un cinéma chez nous, et que ce cinéma s’adresse à tous. (Ndlr. Merci, Pierre, c’est notre unique ambition !)
[Photo FIFF : Pierre Duculot et son actrice fétiche, Christelle Cornil)