Jappeloup au Kinepolis : Avant-Première en Scope

À Cinevox, nous sommes très à cheval sur les principes : nous ne parlons que de cinéma belge. Point barre. Mais du cinéma belge au sens large du terme. Or, vous le savez, la coproduction est une discipline dans laquelle excellent depuis longtemps nos compatriotes.

Depuis l’instauration du fonds régional Wallimage (1999) et plus encore du Tax Shelter (2003), de nombreux producteurs étrangers viennent chercher chez nous une partie de leur financement. À charge pour eux de dépenser en ressources belges l’argent qu’ils reçoivent. On schématise un peu, mais le principe de base est là.

 

 

Scope est une des sociétés les plus actives dans le domaine.  Depuis quelques années, cet intermédiaire Tax Shelter s’est aussi mué en véritable coproducteur. On lui doit les parts belges de Rien à Déclarer, d’Astérix et Obélix au service de sa Majesté, du Marsupilami, d’Un Heureux Évènement ou du prochain film de Michel Gondry, l’Écume des Jours. Entre autres…

La plupart des longs métrages cofinancés par se tournent en partie en Belgique.

Ce ne fut pas le cas de Jappeloup, qui se partagea entre l’Aquitaine, Fontainebleau et l’Espagne. Mais en échange des investissements belges, des prestations techniques ont été effectuées ici et de nombreux techniciens chez nous ont participé à tout ou partie des 57 jours de tournage. Au total, la part belge représente un peu moins de 10% du budget global estimé à environ 25 millions d’euros.

 

 

 

Jappeloup est donc un projet cher, mais ce montant est largement justifié par l’ambition de l’entreprise et sa facture visuelle La reconstitution historique, la mise en images spectaculaires et un casting impeccable font qu’à aucun moment on n’a l’impression que l’argent a été jeté par les fenêtres.

 

[Pascal Judelewicz, le réalisateur – Copyright PP/Cinevox 2013]

 

Rodé aux joies de ce type de production, Scope a l’habitude, une fois le film terminé, d’organiser chez nous de grandes avant-premières festives où tous ceux qui ont participé au financement belge sont invités à découvrir le résultat final. Des premières toujours rehaussées de la présence de quelques vedettes.

 

[Guillaume Canet – Copyright PP/Cinevox 2013]

 

Jappeloup n’a pas fait exception à la règle puisque lundi au Kinepolis, devant une salle comble malgré des conditions atmosphériques défavorables, quatre personnalités de marque faisaient face au public : Guillaume Canet, bien sûr, acteur principal et scénariste, Daniel Auteuil qui incarne son père, le Québécois Christian Duguay, réalisateur et le producteur français Pascal Judelewicz.

 

[Daniel Auteuil – Copyright PP/Cinevox 2013]

 

La composition de ce quatuor n’est pas anodine puisque Jappeloup est presque une aventure artistique à « l’américaine ». C’est le producteur qui avait depuis longtemps en tête d’adapter cette histoire. Un projet difficile à monter, car visuellement exigeant. Ce fou de chevaux en a confié l’écriture à un autre hippophile patenté, Guillaume Canet, qui avant de devenir comédien était un cavalier émérite.

 

[Christian Dugay, le réalisateur – Copyright PP/Cinevox 2013]

 

Pour mettre Jappeloup en images, c’est un réalisateur de film d’action qui a été engagé : Christian Dugay est lui aussi un ancien cavalier de bon niveau.

 

Et si vous vous demandez si ce projet de passionnés a enfanté une œuvre passionnante, on vous dit tout ICI.

 

 

 

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